Dans son édition du 18 mars 1911, le bulletin Semaine religieuse de l'archidiocèse d'Albi donne son point de vue sur un effet négatif, à son sens, de la création du bureau de poste. On peut lire ce qui suit :
« Montirat : suppression de curé.- La presse locale a déjà entretenu ses lecteurs des faits et gestes de la municipalité de Montirat à l'endroit de M. le curé de cette paroisse, et nous croyons opportun d'en entretenir les nôtres à notre tour.
« Montirat, petit village du canton de Monestiés, obtenait récemment un bureau de poste. Très bien ; mais où installer le nouveau receveur ? Pas difficile, le presbytère est là, on priera désormais M. le curé de se contenter de la moitié du local et de faire place à la Poste dans l'autre moitié. »
L'article conclut en faisant état du « manque de tenue et de correction de la municipalité » : le 23 février, l'abbé Mourlhon était invité à libérer la partie du local affectée à la Poste. Il quittait la paroisse le 5 mars. Le curé de Saint-Michel-de-Darnis et celui de Canezac étaient alors appelés à assurer la relève auprès des paroissiens. La dernière phrase de l'article en dit long sur l'état pour le moins délicat des relations entre l'église et la municipalité à cette époque : on y souligne en effet que l'incident illustre « les tristes prouesses de l'irréligion » dans le diocèse.
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