vendredi 19 septembre 2025

AVRIL 1935 : L'INSTITUTRICE MONTIRATOISE SE FAIT ENTENDRE !

 Le Journal du Tarn daté du 20 avril 1935 rend compte, sous le titre « Le fascisme rouge », d'une réunion « publique et contradictoire » qui s'est tenue à Pampelonne quelques jours auparavant avec le concours, souligne le rédacteur de l'article, d'un « orateur réputé de l'Internationale communiste » et sous la présidence du « citoyen maire bolchévisant de Pampelonne ».

Au cours de cette réunion, la contradiction fut portée par M. Louis Esquilat, avocat à Albi, dont le journal mentionne « le courage digne d'un meilleur sort » : en effet, lit-on, « il n'a pas encore parlé trois minutes que les interruptions commencent et fusent sans arrêt autour de lui ». L'article mentionne un détail  : « On remarque tout particulièrement une voix de femme, appartenant paraît-il à Mme l'institutrice de Montirat, qui ne cesse d'interrompre. »

Les femmes ne disposaient pas du droit de vote à cette époque, elles durent attendre jusqu'en avril 1945 (*) pour participer à un scrutin ; au moins « Mme l'institutrice de Montirat » a-t-elle pris la parole lors de cette réunion publique dont on devine qu'elle fut animée... 

 

(*) En vertu de l'ordonnance du 21 avril 1944. 

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AVRIL 1935 : L'INSTITUTRICE MONTIRATOISE SE FAIT ENTENDRE !

  Le Journal du Tarn daté du 20 avril 1935 rend compte, sous le titre « Le fascisme rouge », d'une réunion « publique et contradictoire...