vendredi 27 septembre 2024

 


Le livre de Daniel Loddo, Gents del Segalar, a été publié en 2002. Un chapitre est consacré aux êtres fantastiques qui figuraient dans les croyances populaires de la région. On y évoque notamment les « Mesenièiras » à propos desquelles plusieurs habitants de la commune de Montirat ont témoigné :

 

extraits 


* « J'en ai entendu parler mais j'étais petit. On disait que les Mesenièiras allaient laver dans les ruisseaux et que l'on entendait frapper leurs battoirs ».


* « Parfois il y a des ronds dans les prés, ça existe encore et des fois il y a des champignons qui y naissent. De gros ronds comme une roue de charrette. Et on disait que les Mesenièiras avaient dansé là ».


* « Bories, de la Pégarié, nous racontait qu'il revenait de la foire de Laguépie et qu'il portait un plein charreton de femmes. Et alors pardi, quand ils furent là-bas en face le moulin de la Granitié, ils virent des Mesenièiras. Et les femmes eurent peur. Il leur dit "Ne vous en faites pas, nous allons vite partir de là". Il fout un coup de fouet à la jument dans les tétines. Et la jument après est partie à toute vitesse. Ils eurent vite fait les dix kilomètres ».

 

Site de l'association CORDAE La Talvera 

mercredi 25 septembre 2024

QUAND MONTIRAT ÉTAIT CHEF-LIEU DE CANTON


 

En 1790, avec la création de 83 départements décidée par l'Assemblée constituante, le « département d'Albigeois » fut divisé en 5 districts dont le district d'Alby. Ce dernier comprenait 12 cantons : parmi ceux-ci, le canton de Montirat, composé de Montirat, Mirandol, Narthoux, Raucoules et Jouqueviel.

Toujours en 1790, ce canton comptait, selon les documents déposés aux Archives départementales du Tarn, 5033 ou 4378 habitants : la population de Montirat (1985 ou 1905 habitants) est alors plus importante que celle de Carmaux (Cramaux à l'époque : 1031 ou 954 habitants).

Sources :

- Charles PORTAL : Le département du Tarn au XIXe siècle, Albi, 1912.

- Thierry COUET : La Révolution au pays de Jaurès : Carmaux et le Nord-Carmausin de 1789 à 1799, préface de Rolande Trempé, 1989. 

 


 

mardi 24 septembre 2024

RENDEZ-VOUS AUTOUR D'UNE PAËLLA !

 


L'association Générations Mouvement de la vallée du Viaur rappelle que son traditionnel « repas paëlla » aura lieu le mardi 1er octobre à midi dans la salle polyvalente de Montirat - St Christophe.

Il faut apporter son couvert. Contact : Rosette Durand - 05.63.76.94.20 (aux heures des repas). 

lundi 23 septembre 2024

dimanche 22 septembre 2024

JOURNÉES DU PATRIMOINE : IMAGES DU JOUR (suite)

 Aujourd'hui dimanche, le programme a prévu la visite du village, commentée par Bernard Debar, suivie de la découverte de l'exposition qui avait été présentée en mai dernier à l'occasion du festival « Balzac, le fantastique et la vallée du Viaur ».

 


 

 







samedi 21 septembre 2024

JOURNÉES DU PATRIMOINE : IMAGES DU JOUR

 Ce samedi 21 septembre dans l'après-midi, c'est la visite de Lagarde-Viaur et de son église, activité animée par Bernard Rayet de l'association Vivre à Lagarde-Viaur,  qui a retenu l'attention.











vendredi 20 septembre 2024

JOURNÉES DU PATRIMOINE : AU PROGRAMME

  


Samedi 21 septembre

* 10 heures : « Rallye Balzac » (à partir de la mairie, 182 rue du Castelar)

* 10 heures 30 et 15 heures : visite de Lagarde-Viaur et de l'église Saint-Thomas de Canterbury 

 

Dimanche 22 septembre

* 10 heures et 15 heures : visite du village de Montirat

 

 


 

Pendant les deux jours, exposition « Montirat, les Balssa, Balzac" dans la salle de la mairie.

mercredi 18 septembre 2024

L'ACTION DE L'ABBÉ VEDEL PENDANT L'OCCUPATION

 

 Lors du colloque « Le Tarn dans la deuxième Guerre mondiale » qui eut lieu à Albi en décembre 1995, le chanoine Gaben a évoqué l'action de l'abbé Vedel, prêtre à Montirat, pour qui, dit-il, « le refus de  l'asservissement était inséparable du message chrétien ». 

Il a rappelé qu'en 1943 l'abbé Vedel a commencé à aider des jeunes réfractaires au Service du Travail Obligatoire, leur fournissant des faux papiers et leur indiquant des lieux d'asile. Il procura de faux certificats de baptême à des enfants juifs hébergés par le pasteur Delor à Carmaux et dont les parents avaient été déportés. Il céda une soutane à un pasteur protestant de la Drôme - que les FTP avaient libéré de la prison de Gaillac - afin qu'il puisse se cacher plus facilement. 

Le 6 août 1944, l'abbé Vedel se rendit à Jouqueviel avec le prêtre de la commune, l'abbé Durand et Rosette Pascal (dont la ferme abritait le PC des FTP). Le chanoine Gaben précise : « Ils apportèrent leur efficacité et leur compassion à tous ceux qui avaient vécu ce calvaire, essayant de consoler ces détresses, de panser les blessures, de redonner visage humain aux morts défigurés. Après cinquante ans, des souvenirs atroces font encore surface dans leur mémoire : corps mutilés, odeur de chair brûlée... toute la tragédie vécue par ce village. »

mardi 17 septembre 2024

JOURNÉES DU PATRIMOINE À SAINT-CHRISTOPHE

 

 Communiqué de l'association Reprebus, mémoire et patrimoine

 


 

À l’occasion des journées européennes du patrimoine, l’association Reprebus, mémoire et patrimoine vous invite à découvrir l’épopée de la construction du réseau routier de la commune et des communes environnantes au cours des XIXe et XXe siècles. La transformation des chemins boueux en routes goudronnées est intimement liée aux moyens de transport, au développement du commerce et du tourisme, à l’acheminement des matériaux lourds. De la charrette à bœufs aux véhicules modernes, ces deux derniers siècles ont vu se développer tout un réseau routier, un chantier colossal au vu des contraintes et des moyens techniques de l’époque.

Dimanche 22 septembre, de 10h à 18h, dans la salle de la mairie de Saint-Christophe, une exposition retracera cette évolution en fonction des progrès techniques. À 14 h30, rendez-vous au pont de Candour sur la D9 en direction de Laguépie avec possibilité de covoiturage à partir de 14 heures place de l’église. In situ, vous pourrez mieux appréhender l’histoire insolite de deux ponts voisins : le pont de Candour et le pont du Puey, ainsi que leur position stratégique sur les chemins reliant les communes de Saint-Christophe, mais aussi Montirat, Jouqueviel… à Laguépie, ville attractive au XIXe siècle car elle est située sur la ligne de chemin de fer reliant Toulouse à Paris et également Bordeaux et Sète via Montauban ; son commerce est florissant. À 16 heures, à la salle de la mairie, le président Christian Dalbiès exposera l’implantation du réseau routier actuel de la commune. Une maquette d’un autre pont sur le Candour sur la D27, réalisée par un adhérent d’après les plans d’origine, vous permettra de visualiser la construction d’un pont. La journée se terminera autour d’un verre accompagné d’un gâteau à la broche concocté par les membres du bureau et des adhérents.

CONFÉRENCE SUR LES CHAUVES-SOURIS


 

lundi 16 septembre 2024

BIENTÔT UNE NOUVELLE ANTENNE RELAIS

 


L'opérateur SFR va implanter une antenne relais de téléphonie mobile dans le secteur du Gourp.

Le dossier d'information peut être consulté à la mairie.

 

Le communiqué de la mairie 

dimanche 15 septembre 2024

JOURNÉES DU PATRIMOINE : GROS PLAN SUR LAGARDE-VIAUR

  


 

À Montirat, le déroulement des Journées européennes du patrimoine repose largement sur les associations locales, dont Vivre à Lagarde-Viaur

Cette année, une visite commentée du site et de l'église Saint-Thomas de Canterbery (*) aura lieu le samedi 21 septembre à 10 heures 30 et 15 heures.

 

 


 

(*) Elle est inscrite depuis 2008 au titre des Monuments historiques. 

 


 


 


 


 

 

jeudi 12 septembre 2024

UNE BONNE ACTION POUR L'ENVIRONNEMENT !

  "Il ne sert de rien à l’homme de gagner la Lune s’il vient à perdre la Terre"

(François Mauriac)


Ce n'était pas la foule, ce matin, à l'heure du rassemblement des volontaires pour une nouvelle "journée environnement" (en réalité une demi-journée). Mais la volonté d'agir, elle, comme chaque année, était bien là ! Les photos ci-dessous en témoignent.

Les quelques heures d'activité partagée au nom de la protection et de l'amélioration de l'environnement ont porté leurs fruits...








mercredi 11 septembre 2024

JOURNÉES DU PATRIMOINE

 


Trois activités sont proposées à Montirat les samedi 21 et dimanche 22 septembre dans le cadre de la 41ème édition des Journées européennes du patrimoine.

 

* Rallye Balzac. Un circuit ludique et touristique avec huit énigmes à résoudre autour de l'inépuisable thème de La Comédie humaine d'Honoré de Balzac, sur une vingtaine de kilomètres, à parcourir le samedi ou le dimanche. Se présenter à la mairie de Montirat, 182 rue du Castelar, à partir du samedi matin, vers 10 heures.

 

* Exposition. Une exposition sur le thème de Montirat, des Balssa, et de Balzac sera visible à la mairie pendant ces deux journées. Elle a été inaugurée en mai dernier lors du festival Balzac, le fantastique et la vallée du Viaur.

 

* Histoire locale. Des visites commentées du village de Montirat sont prévues le dimanche matin à partir de 10 heures et l'après-midi à partir de 15 heures. Elles sont possibles le samedi  pour les personnes intéressées qui en feraient la demande (05.63.76.96.04 ou mairie de Montirat 05.63.76.92.02).

 

L'église Saint-Jacques sera ouverte pendant les deux journées.

 


 L'ancienne école de Montirat

(l'une des quatre écoles que comptait la commune) 

 

À LAGARDE-VIAUR

 


 

 

mardi 10 septembre 2024

APRÈS LA TORNADE DU 28 JUIN 1917


 Ruines au bord du Lizert

Le préfet du Tarn, dans un rapport de 1918, attire l'attention sur "l'orage d'une extrême violence" survenu à Montirat le 28 juin 1917.

 Dans le village, bien qu'ils n'étaient pas nés, les anciens n'ont pas oublié, tant ils en ont entendu parler dans leur enfance. L'événement a marqué les familles qui subirent les effets désastreux de ce phénomène météorologique localisé : il affecta en effet tout particulièrement la vallée du Lizert, emportant la route, les moulins, détruisant les ponts entre Montirat et Lagarde-Viaur.

Vint ensuite le temps des réparations dont il faut souligner qu'elles furent réalisées avec l'aide de travailleurs espagnols.

  Dans son rapport présenté lors de la séance du Conseil général du 19 août 1918, le préfet du Tarn indique notamment : "Divers travaux de grosses réparations ont été effectués dans le courant de l'année dernière. Les plus importants sont ceux concernant le rétablissement provisoire de la circulation sur les chemins de grande communication n° 27 et n° 70, entre Lagarde-Viaur et Montirat, profondément dégradés par un orage d'une extrême violence survenu le 28 juin 1917 (...) Le programme que nous avions tracé a été suivi, les travaux ont été exécutés avec la plus grande activité possible à l'aide de la main d'oeuvre espagnole principalement et, 40 jours après le commencement des travaux, la circulation, qui avait été interrompue sur 5 kilomètres de longueur, a pu reprendre et se faire facilement et sans danger".

 Il ajoute que "trois ponts en charpente ont été édifiés à l'emplacement des ponts détruits ou à proximité"  et que "des murs de soutènement à pierres sèches ont été construits à divers endroits, où la voie surplombait le ruisseau".

 Précision mentionnée dans le rapport du préfet : la somme versée à l'entrepreneur chargé des travaux s'est élevée à 17.160 francs de l'époque.

lundi 9 septembre 2024

1879 : L'INDÉPENDANCE POUR LAGARDE-VIAUR ?

 


En août 1879, le Conseil général du Tarn était appelé à se prononcer sur la demande de plusieurs habitants de Lagarde-Viaur qui, indique le rapport du préfet (*) présenté aux élus départementaux, "ont sollicité l'érection de cette section en commune distincte". La démarche des intéressés est motivée, peut-on lire, "par la distance qui les sépare du chef-lieu de la commune" et "par l'état d'abandon où sont laissées toutes les voies de communication de la section".


L'enquête ouverte à cette occasion, est-il précisé dans le même rapport, a permis d'enregistrer la protestation contre ce projet "des habitants des hameaux de la Pégarié, de la Brègue, de Maraval et de la Vicasse, qui ont été compris dans la circonscription de commune à ériger, quoique n'appartenant pas à la section de Lagarde-Viaur".

 

Un avis favorable fut émis par le commissaire-enquêteur, mais il ne s'est pas pour autant traduit par une décision favorable au souhait des "séparatistes" de l'époque : le conseil municipal de Montirat, le directeur des contributions directes et le conseil d'arrondissement firent part de leur opposition et l'affaire en resta là.

 

Trois ans plus tôt, c'est Saint-Christophe qui se séparait de Montirat et devenait commune à part entière...

 

(*) Il s'agit de M. Henri-Louis Falret de Tuite, qui avait été nommé à ce poste le 18 décembre 1877

 

dimanche 8 septembre 2024

TRANSPORT DES VOYAGEURS DE MONTIRAT À VALDÉRIÈS

 Ce qu'on disait à ce sujet en 1931 !


Le 24 mai 1931, le président de la République Gaston Doumergue signe un décret qui concerne la commune de Montirat. Il s'agit de l'approbation de la convention passée le 2 mai entre le préfet du Tarn - M. Raymond Fourcade - et M. Georges Cayré, demeurant à Bourgnounac. Ce dernier est chargé de "la réorganisation et de l'exploitation du service de transports par automobiles de Montirat à Valdériès".

 

L'article 2 du décret précise : "Il est alloué au département du Tarn sur les fonds du Trésor, pour l'entreprise précitée, une subvention qui, dans la limite d'un maximum annuel de 8 969 francs, sera égale à 50% de la subvention globale payée par le département en exécution de l'article 4 de la convention visée ci-dessus."

 


 

samedi 7 septembre 2024

SUR LA NAISSANCE DE LA COMMUNE DE SAINT-CHRISTOPHE

 

Le 4 août 1876, au Sénat, M. Robert Dehault présente un rapport au nom de la commission chargée d'examiner le projet de loi, voté par la Chambre des députés, "tendant à distraire une partie de la commune de Montirat (...) pour former une commune distincte dont le chef-lieu serait fixé au village de Saint-Christophe".

 

Le rapporteur indique que la commune de Montirat a une superficie de 3.896 hectares et une population de 2.384 habitants, qu'elle comprend cinq paroisses et qu'elle est divisée en trois sections. Il souligne que le chef-lieu de la commune "est à l'extrémité du territoire" et que Saint-Christophe, "qui en est distant de 8 kilomètres, en est en outre séparé par un ravin profond traversé par des chemins en très mauvais état". Le sénateur insiste enfin sur un problème humain : "Un antagonisme violent existe entre Montirat et Saint-Christophe. Par deux pétitions, des mois d'avril et de juin 1874, les habitants de ce dernier village ont demandé son érection en commune distincte".

 

Il ressort de cette intervention que seuls les habitants du hameau de Rabairou (composé de trois feux) ont souhaité demeurer dans le giron montiratois, considérant qu'ils dépendaient de la paroisse de Lagarde-Viaur. L'avis du sénateur leur est néanmoins défavorable : "Au vu du plan, son annexion à Saint-Christophe ne peut faire doute", tranche le rapport quant à la position du hameau en question.

 

Pour conclure, le sénateur expose deux raisons pour lesquelles selon lui la création d'une nouvelle commune sera positive.

 

D'une part, tout en notant une réserve de principe sur "la séparation des villages d'une communes en plusieurs municipalités", il affirme : "La demande de Saint-Christophe se présente sous un jour tellement favorable qu'on ne peut la repousser".

 

D'autre part, "il résulte de l'examen des pièces du dossier que la configuration de la nouvelle commune est excellente, qu'il sera facile d'y trouver des éléments d'une bonne administration, et que ses ressources permettront de pourvoir aux services publics, et que Montirat y gagnera de se trouver à peu près au centre de son territoire".

DIMANCHE, ON FÊTE LA CHÂTAIGNE À LAGUÉPIE !

  DIMANCHE 27 OCTOBRE Toutes les informations sur cette journée « Fête de la châtaigne et de l'artisanat » se trouvent ICI